vendredi 15 février 2008

Introduction

L’Organisations des Nations Unies estime aujourd’hui qu’il y aurait de 200 à 300 millions d’esclaves adultes à travers le monde auxquels s’ajouteraient 250 à 300 millions d’enfants de 5 à 14 ans au travail. Malgré les progrès incontestables en matière de textes légaux ou de conventions internationales, les situations d’asservissement restent nombreuses dans le monde.
Nous allons tout d’abord définir le terme d’esclavage lorsqu’il n’était pas encore aboli :
L’esclave est l’établissement d’un droit fondé sur la force, lequel droit rend un homme tellement propre à un autre homme qu’il est le maître absolu de sa vie, de ses biens et de sa liberté (extrait de l’encyclopédie de 1755 par le chevalier de Jaucourt).
Puis la définition de l’esclavage moderne :
Avec l’abolition officielle de la traite et de l’esclavage en 1981 en Mauritanie, le temps de la propriété de l’homme par l’homme paraissait révolu .Près d’un siècle et demi après Victor Schoelcher et l’Abbé Grégoire, l’humanité semblait en avoir terminé avec l’esclavage. Pourtant, de faits divers en rapports alarmistes du BIT, l’idée que l’esclavage n’est pas mort et que ses nouvelles formes doivent être mieux définies et combattues s’est peu à peu imposée.
Et nous en venons à notre problématique: l'esclavage a-t-il complétement disparu des pays des droits de l'homme?

I.L’histoire de l’esclavage


L’esclavage était présent dans toutes les cultures et civilisations à travers le monde à un moment ou un autre. Les premiers esclaves remontent aux premières civilisations sédentaires. Ils « travaillaient » dans l’agriculture et l’élevage (dans les secteurs qui nécessitent un travail constant de l’homme). Ces premiers esclaves sont des prisonniers de guerre, ils permettent d’avoir une production à faible coût. La capture d’individu pour leur investissement devient une nouvelle cause de guerre. (On estime que le recours massif à l’esclavage est responsable du retard technologique de certaine civilisation : estimant posséder les moyens de production les plus rentables, ils n’auraient pas cherché à en développer de nouveaux ni même à alléger le travail de leurs main-d’œuvre servile.

L’esclavage dans l’antiquité

Les premières traces connues de pratiques esclavagistes remonte à la civilisation sumérienne au VI° millénaire avant J.-C. Ces esclaves étaient souvent essentielles à l’économie et à la société de toutes les civilisations antique. Au XIX ° siècle avant J-C, le code mésopotamien d’Hammourabi assimile un esclave à une bête de somme et précise qu’il est comme cette dernière, marqué au fer rouge. Mais il peut néanmoins se marier, posséder des biens, racheter sa liberté ou être adopté par son maître. Le code hittite du XVI ° siècle avant J-C reconnaît la nature d’être humain aux esclaves.

En Égypte, les esclaves sont principalement étrangers. Ils sont la propriété de l’état qui les met à la disposition de l’administration, de dignitaires et du clergé. D’autres sont employés dans les mines et les constructions. Pendant le Nouvel Empire (de 1543 à 1069 avant J.-C.), notamment sous le règne de Ramsès II, des campagnes de pacification entraîne l’afflux d’esclaves étrangers. La conditions des esclaves sont égale a celle des hommes libre. Il existe également une autre pratique d’esclavage, celle de l’endettement, elle se pratique lorsqu’un individu se vend ou vend un membre de sa famille pour payer un créancier.

L’esclavage en Grèce est mentionné à partir du XII° siècle avant J.-C. Bien que les grecs aient inventé la démocratie, à l’époque classique ils ne voient aucun inconvénient à la pratique massive de l’esclavage dans des conditions généralement odieuses. Les esclaves provenaient de la guerre (tout prisonnier de guerre, en application du droit des gens, est un esclave). La piraterie procurait aussi des esclaves, elle a sévi un peu partout en Méditerranée à l'état endémique. Les pirates faisaient des razzias, analogues à celles que lançaient les Barbaresques encore au XVIIe siècle, sur les côtes, s'emparaient des personnes libres, habitants des pays alliés ou vassaux de Rome ou de pays indépendants, et allaient les vendre sur les marchés d'esclaves dont le plus célèbre, jusqu'à la fin du Ier siècle av. J.C. fut sans doute la petite île de Délos, dans les Cyclades, où pouvaient être vendus jusqu'à dix mille personnes en une seule journée. La réduction en esclavage d'hommes libres et de citoyens, dans des cas prévus par la loi à aussi entretenu les marché des esclaves mais de manière plus modeste. Par exemple celui qui ne pouvait pas payer ses dettes subissait la déchéance complète de ses droits civiques en application d'une règle du droit civil romain.Aristote justifie cet esclavage ainsi que les inégalités qui s’attachent au statut avec « Il est évident qu’il y a par nature des hommes qui sont libre et d’autres qui sont esclaves, et que pour ceux-ci la conditions servile est à la fois avantageuse et juste » (La politique). A son apogée, la moitié de la population athénienne est esclave.
A cette époque, chaque Cité-État adapte le principe d’esclavagisme en fonction de ses besoins et ses conditions. La majorité est employée comme domestique. Certains acquièrent le statut d’artisans qui leur permettra plus tard de racheter leur liberté. D’autres travaillent dans des conditions plus épouvantes comme les mineurs qui extraient l’argent.

Dans la même période, à Rome et dans l’Empire Romain il existait le même type d’esclavage que celui d’Athènes. Les esclaves provenaient donc de guerre, de piraterie mais encore du commerce avec des peuples barbares voisins comme pour la Grèce. Les esclaves, sont de simples choses, et de simples outils (c'est-à-dire un outil doté de la parole). Ils ont une existence légale mais ils n’ont aucun droit civil (par exemple il ne peut pas se marier, ou vivre en concubinage). Pour autant, son maître n'a pas le droit de le traiter n'importe comment, selon son bon plaisir : les censeurs peuvent noter d'infamie le maître coupable de mauvais traitements. En plus de son autorité, le maître exerce le droit de vie et de mort sur son esclave domestique. Les relations d’ordre patriarcal sont fréquentes. Pris en affection, l’esclave peut recevoir en échange de son travail un pécule qui lui permettra d’acheter sa liberté. Il peut aussi être affranchi par testament ou du vivant de son maître dont il devient le client. Au court des siècles, la condition des esclaves c’est beaucoup amélioré aussi bien à Rome que dans toutes les provinces italiennes. Les facteurs économiques, les décisions des empereurs ont joué leur rôle.

L’esclavage au Moyen-Âge (de 476 à 1439)


Aux premiers siècles du Moyen Age en occident, des esclaves sont employés dans les grandes propriétés agricoles, y compris dans les monastères. Ils sont le fruit de relations commerciales ou guerrières avec des régions périphériques de l’Europe (Slaves, musulmans,…). A cette époque, l’église qui fixe les codes moraux de la société, ne trouve rien à redire à cet esclavage. Elle exige simplement que les esclaves soient bien traités et baptisés.
Ensuite, l’esclavage diminue sous la pression de l’église. L’adoption du christianisme comme religion officielle par l’empire romain et son extension à l’Europe durant le Moyen-Âge contribuèrent a l’amélioration des condition des esclaves, sans toutefois éliminer la pratique de l’esclavage.

Au cours du X° siècle, le statut des esclaves évolue. Ils sont affranchis, et peuvent a présent posséder des biens mais doivent toujours à leur ancien maître travail de terre ou redevance. Ils deviennent des serfs. En contre partie, le seigneur leur doit protection mais peut en disposer à sa guise et les vendre, les louer ou les échanger. Mais cette main mise est variable. Un serf et peut être plus ou moins libre en fonction des besoins et des désirs de son maître. Les mœurs évoluent toutefois au XII° et XIII° siècle du fait de la prospérité économique et de l’émancipation de la paysannerie. L’esclavage devient objet de scandales. Le roi de France Louis X le Lutin publie le 3 juillet 1315 un édit qui affirme que « selon le droit de la nature, chacun doit naître franc ». Officiellement, depuis cette date, « le sol de France affranchit l’esclave qui le touche ».
En ces premiers siècles du Moyen Âge, sous l'effet de l'insécurité et de l'affaiblissement du pouvoir central, les paysans sacrifient leur liberté en échange d'un lopin de terre et de la protection du principal guerrier du lieu, le seigneur. Ils deviennent des serfs. A la différence des esclaves traditionnels, les serfs de l’époque carolingienne ne peuvent être vendus comme des meubles. Ils ont une existence juridique faite de droits et de contraintes. En échange de la terre, les serfs doivent verser à leur seigneur une redevance annuelle, généralement en nature (céréales,…). Ils doivent aussi travailler une partie de l’année sur les terres que appartiennent en propre à leur seigneur. Au fil des générations, les seigneurs en manque d'argent relâchent leur emprise sur les serfs. Ils leur cèdent la pleine propriété de leur terre, sans servitude d'aucune sorte, si bien qu’au XIII° siècle, la plupart des serfs sont émancipés. Ceux qui ne peuvent pas racheter leur terre sacrifient leur liberté et continuent, à se louer au seigneur en tant que métayers, à se louer au seigneur et à subir diverses charges.

La traites des noirs


La traite négrière, bouleversa plus particulièrement le continent africain et fit le nid du racisme, véhiculant l’image d’un Noir inférieur, proche de l’animalité et donc, à ce titre, susceptible d’être acheté, vendu, échangé. C’est au VII° siècle de notre ère, avec l’apparition d’un empire musulman et sa spectaculaire expansion, qu’est né le cadre du système économique qu’on appellera la traite. En terre d’islam, la loi interdisait de réduire en esclavage les hommes libres. L’islam ne remet pas en cause l’esclavage qui existait avant son apparition. Donc on pouvait se procurer des captifs en dehors de l’empire. Jusqu’au début du XII° siècle, Venise fournit les pays du Moyen-Orient en prisonniers païens d’origine slave. Mais la christianisation des Slaves fait disparaître ce commerce. Les musulmans se tournent alors vers les pirates qui effectuent des razzias sur les côtes des pays chrétiens. Un million de chrétiens sont ainsi enlevés entre XVI° et le XVIII° siècle. Durant cette période, les marchés aux esclaves de Tunis, Alger ou Malte sont fréquentés par les acheteurs musulmans aussi bien que par les chrétiens venus fournir en bras pour les galères. Ainsi sont né les premières routes d’un commerce à grande échelle d’être humains. Le monde musulman ne s’approvisionnait pas seulement en Afrique. Il y eut aussi des captifs venus du Caucase, d’Europe de l’Est, ou d’Asie centrale. Mais les africains furent de loin les plus nombreux, et cette tendance ne fit que s’accentuer au fil du temps. Avec la traite se mit en place une justification idéologique de l’esclavage des Noirs, fondé sur des stéréotypes racistes, et des justifications religieuses, comme celle de la malédiction de Cham. Les Noirs étaient censé descendre du fils de Noé maudit par son père : ils étaient donc condamnés à la servitude. Le trafic atteint son apogée au XIX°, avec environs 17 millions de personnes qui sont tenu en esclavage.
Il existait aussi des « traites intérieures » a l’Afrique. En effet, en Afrique subsaharienne les traites intérieures auraient fait 14 millions de victimes, capturées suite à des guerres entre État ou à des razzias. Ainsi, quand commencèrent les « traites atlantiques », un système était déjà en place.
Le trafic changea d’échelle et de destination au XVI° siècle, avec la colonisation des Amériques. Dès les premières années suivant la découverte de l’Amérique, les espagnols asservissent les indiens. Certain sont vendus en Espagne, les autres sont exploités sur place. Pour ceux qui résisteraient, ils sont exécutés. Mais beaucoup des esclaves meurent victimes de maladies, de mauvais traitements et d’épuisement. Cette violence des conquérants hispanique dépeupla vite le continent, créant une pénurie de main-d'ouvrer. D’autant plus que les européens entreprirent de lancer sur place une grande production de canne à sucre par exemple. Il fut alors mit en place le commerce triangulaire. D’abord confidentielle, cette traite des noirs commence véritablement au XVI° siècle en raison de la forte demande de main-d’œuvre des plantation toujours plus nombreuses établies dans les colonie portugaises du Brésil et dans les colonies françaises et anglaises des Antilles et du nord du continent.
Elle devient rapidement la base du commerce colonial et enrichit aussi bien les armateurs que les planteurs.


Le commerce triangulaire comporte trois grandes étapes :
- Les armateurs occidentaux arment des navires dont la plupart sont en médiocre condition. Ceux-ci quittent les ports (Nantes, Le Havre, Bordeaux ou La Rochelle pour la France) chargés de verroterie, d’objets de pacotille et d’armes destinées à servir de monnaie d’échange.
- La flotte gagne les pays de la côte ouest de l’Afrique (Guinée, Sénégal, Mauritanie) où la cargaison est échangée contre des esclaves, le « bois d’ébène », soigneusement sélectionné pour leur bonne condition physique. Ceux-ci sont originaires de peuples habitant l’intérieur des terres. Ils ont été razziés par les tributs côtières reconverties en marchant d’esclaves ou par des trafiquants européens. Ils sont entassés dans les navires aménagés pour transporter un maximum de personne. Allongés et enchaînés, les captifs sont jusqu’à six cents par navire. Le voyage dure de trois à six semaines suivant la destination. Les conditions de transport causent la mort d’en moyenne 20 % des hommes.

- Arrivés en Amérique, les esclaves survivants sont vendus sur des marchés, jusqu’à dix fois leur prix d’achat. Les arrivages sont signalés aux acheteurs potentiels par voie d’affichage. Les navires repartent ensuite vers l’est chargés de marchandises recherchées (canne à sucre, coton, tabac, café, fourrures) qui seront revendues au prix fort en Europe. Une partie des Noirs pris en Afrique étaient aussi envoyés dans les îles de l’océan Indien, sur l’île de la Réunion ou l’île Maurice.

Cette traite devient rapidement la base du commerce colonial et enrichie aussi bien les armateurs que les planteurs.

Les espagnols et les portugais se tournent, depuis le début du XV° siècle vers les marchant d’esclaves africains afin de compenser l’inadaptation des Amérindiens au travail forcé.
De plus, les portugais, lancés dès le début du XV° siècle à la découverte des côtes africaines, en produisirent à Sao Tomé, au large de l’Afrique, avant de s’implanter au Brésil, inaugurant bientôt les première route de la traite. Ces circuits de déportation se mirent vite en place. Les esclaves étaient acheminés par des négriers africains jusqu’aux côtes. C’est alors que commençait une longue traversée des esclaves, qui leurs est pour la plupart mortelle. Le sorts des survivants n’était pas plus enviable : la plupart d’entre eux était dirigé vers des plantations tenus par des colons qui devait remboursés le plus vite leur « investissement ». La moitiés d’entre eux décédés dans les trois années suivant leur arrivée. Cette mortalité très importante rendait la traite indispensable. Il y aurait eut 11 millions d’africains déportés dont 9.5 millions destiné a l’Amérique.
Pour la France et l’Angleterre, cette traite commença plus tardivement. En effet c’est à partir du XVII° siècle qu’ils commencèrent à peupler leurs colonies de captifs africains.
En 1685 fut créé le code noir, qui est un texte consistant a organisé la société esclavagiste. Ont y précise, notamment, les sacrements qui doivent rythmer la vie de l'esclave (baptême, mariage, enterrement), ses droits et ses devoirs, ceux de son maître et les peines graves auxquelles le captif s'expose s'il enfreint ces règles sous forme d’une échelle des peine applicables, allant jusqu’à la mort. (Voir autre partie : « Code Noir ») Ce texte ne doit pourtant pas être prit au pied de la lettre, la seule loi qui régnait vraiment était celle que le maître souhaitait.


Les principaux bénéficiaires du trafic sont les ports de l’atlantique tels que Nantes, Le Havre… et a permit à de nombreux négociants de faire fortune. A la fin du XVIII° siècle les bénéficiaires du système forment un groupe de pression influent lors des mouvements pour l’abolition de l’esclavage.

L’esclavage est contesté

Il est tout d’abord contesté par les esclaves eux-mêmes, en 464 avant J-C pour la première fois, part les hilotes spartiates. Puis à trois reprises à Rome, ou ils doivent faire face à des soulèvement importants. Les premier on lieu en Sicile de 139 à 132 et de 105 à 101 avant J-C, ensuite de 73 à 71 avant J-C avec le gladiateur thrace Spartacus qui mène cette révolution avec 70 000 fugitifs à ses cotés. Le Sénat doit combattre son « armée » à deux reprises pour le vaincre, ce qui entraîna la mort de 40 000 d’entre eux. On assiste à l’insurrection en Martinique, dans la nuit du 22 au 23 août 1791 ou il éclate une violente insurrection à Saint-Domingue, colonie française des Antilles. Les esclaves noirs et affranchis revendiquent la liberté et l'égalité des droits avec les citoyens blancs. C'est le début d'une longue et meurtrière guerre qui mènera à l'indépendance de l'île. En 1804, Haïti acquiert son indépendance à la suite du massacre des propriétaires terriens par des esclaves révoltés.
En 1829 et en 1840, les esclaves se révoltent aux État-Uni.
En Jamaïque, la révolte eux lieu en 1831
La contestation se heurtent aux réalités,économiques: l'abolition brutale entraînerait l'effondrement d'un système basé sur l'exploitation des esclaves. Sous l' Empire Romain, Sénèque émet une critique de cette institution. Les quakers américains condamnent l' esclavage, en 1724. Dans, de l'esprit des lois, Montesquieu ironise sur le bien-fondé de l'esclavage. Il a par exemple dit: « Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eut de rendre des nègres esclaves voici ce que je dirais: les peuples d' Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique,ils ont du mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres », « Il est impossible que nous supposions que ces gens la soient des hommes, parseque, si nous les supposions des hommes, on commencerait a croire que nous ne sommes pas nous même chrétiens », « On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mit une âme, surtout bonne, dans un corps tous noir ».
En 1770, l'abbé Raynal et Diderot condamnent l'esclavage dans l'histoire philosophique et politique dans les deux Indes. En 1770-1780 on assiste à la naissance d' une société anti-esclavagistes en Amérique. En 1787, en Angleterre se met en lace la fondation des Amis des Noirs, qui fut ensuite créée en France en 1788. parmi ses membres figurent La Fayette, Mirabeau et Condorcet.
Henri Grégoire (1750-1831) est un ecclésiastique et il est aussi un homme politique, il multiplie les écrits en faveurs des noirs, et contribue au vote de l'abolition de l'esclavage.

Suppression progressive de la traite

En 1769, les quakers de Pennsylvanie interdisent l'esclavage. Ce phénomène est ensuite suivit par le Massachusetts en 1783, puis au Danemark en 1792, à Saint-Dominique en 1793. En 1793 en France, on supprime la prime accordée aux trafiquants d'esclaves. En 1794, sur la proposition du député conventionnel Danton, l'esclavage est aboli en France. Mais en 1802 avec le premier consul, Bonaparte rétablie l'esclavage dans les colonies. En 1807, c'est au tour du parlement anglais d'abolir la traite. Et en 1815, le congrès de Vienne interdit la traite par les puissances européennes.