vendredi 15 février 2008

L’esclavage dans l’antiquité

Les premières traces connues de pratiques esclavagistes remonte à la civilisation sumérienne au VI° millénaire avant J.-C. Ces esclaves étaient souvent essentielles à l’économie et à la société de toutes les civilisations antique. Au XIX ° siècle avant J-C, le code mésopotamien d’Hammourabi assimile un esclave à une bête de somme et précise qu’il est comme cette dernière, marqué au fer rouge. Mais il peut néanmoins se marier, posséder des biens, racheter sa liberté ou être adopté par son maître. Le code hittite du XVI ° siècle avant J-C reconnaît la nature d’être humain aux esclaves.

En Égypte, les esclaves sont principalement étrangers. Ils sont la propriété de l’état qui les met à la disposition de l’administration, de dignitaires et du clergé. D’autres sont employés dans les mines et les constructions. Pendant le Nouvel Empire (de 1543 à 1069 avant J.-C.), notamment sous le règne de Ramsès II, des campagnes de pacification entraîne l’afflux d’esclaves étrangers. La conditions des esclaves sont égale a celle des hommes libre. Il existe également une autre pratique d’esclavage, celle de l’endettement, elle se pratique lorsqu’un individu se vend ou vend un membre de sa famille pour payer un créancier.

L’esclavage en Grèce est mentionné à partir du XII° siècle avant J.-C. Bien que les grecs aient inventé la démocratie, à l’époque classique ils ne voient aucun inconvénient à la pratique massive de l’esclavage dans des conditions généralement odieuses. Les esclaves provenaient de la guerre (tout prisonnier de guerre, en application du droit des gens, est un esclave). La piraterie procurait aussi des esclaves, elle a sévi un peu partout en Méditerranée à l'état endémique. Les pirates faisaient des razzias, analogues à celles que lançaient les Barbaresques encore au XVIIe siècle, sur les côtes, s'emparaient des personnes libres, habitants des pays alliés ou vassaux de Rome ou de pays indépendants, et allaient les vendre sur les marchés d'esclaves dont le plus célèbre, jusqu'à la fin du Ier siècle av. J.C. fut sans doute la petite île de Délos, dans les Cyclades, où pouvaient être vendus jusqu'à dix mille personnes en une seule journée. La réduction en esclavage d'hommes libres et de citoyens, dans des cas prévus par la loi à aussi entretenu les marché des esclaves mais de manière plus modeste. Par exemple celui qui ne pouvait pas payer ses dettes subissait la déchéance complète de ses droits civiques en application d'une règle du droit civil romain.Aristote justifie cet esclavage ainsi que les inégalités qui s’attachent au statut avec « Il est évident qu’il y a par nature des hommes qui sont libre et d’autres qui sont esclaves, et que pour ceux-ci la conditions servile est à la fois avantageuse et juste » (La politique). A son apogée, la moitié de la population athénienne est esclave.
A cette époque, chaque Cité-État adapte le principe d’esclavagisme en fonction de ses besoins et ses conditions. La majorité est employée comme domestique. Certains acquièrent le statut d’artisans qui leur permettra plus tard de racheter leur liberté. D’autres travaillent dans des conditions plus épouvantes comme les mineurs qui extraient l’argent.

Dans la même période, à Rome et dans l’Empire Romain il existait le même type d’esclavage que celui d’Athènes. Les esclaves provenaient donc de guerre, de piraterie mais encore du commerce avec des peuples barbares voisins comme pour la Grèce. Les esclaves, sont de simples choses, et de simples outils (c'est-à-dire un outil doté de la parole). Ils ont une existence légale mais ils n’ont aucun droit civil (par exemple il ne peut pas se marier, ou vivre en concubinage). Pour autant, son maître n'a pas le droit de le traiter n'importe comment, selon son bon plaisir : les censeurs peuvent noter d'infamie le maître coupable de mauvais traitements. En plus de son autorité, le maître exerce le droit de vie et de mort sur son esclave domestique. Les relations d’ordre patriarcal sont fréquentes. Pris en affection, l’esclave peut recevoir en échange de son travail un pécule qui lui permettra d’acheter sa liberté. Il peut aussi être affranchi par testament ou du vivant de son maître dont il devient le client. Au court des siècles, la condition des esclaves c’est beaucoup amélioré aussi bien à Rome que dans toutes les provinces italiennes. Les facteurs économiques, les décisions des empereurs ont joué leur rôle.

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